"Il ne dit pas quelque chose de la société française": Marion Maréchal qualifie de "faits divers" le meurtre raciste d'Hichem

Marion Maréchal, eurodéputée d'extrême droite, perçoit-elle en France une atmosphère raciste ou anti-musulmans? Invitée de RMC-BFMTV ce vendredi 13 juin, l'ancienne membre de Reconquête, désormais cheffe d'"Identité Libertés", a commenté l'attentat raciste de Puget-sur-Argens.
Reconnaissant un "meurtre tout à fait condamnable gratuit et scandaleux", l'élue préfère voir dans ce dossier un "cas isolé qui ne dit pas quelque chose de la société française", assurant distinguer "ce que ne fait pas Monsieur Macron" les "faits divers et les faits de société".
Le président de la République s'était attaqué à ceux qui "préfèrent brainwasher (laver le cerveau, NDLR) sur l'invasion du pays et les derniers faits divers".
Ainsi, pour la membre du clan Le Pen, le meurtre de Hichem ne caractériserait pas un "fait de société", à la différence de la mort du jeune Elias. Pour rappel, le suspect, Christophe B, a été mis en examen et placé en détention provisoire, notamment pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste, en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion", a appris BFMTV. Un mobile raciste nié par le suspect.
La différence entre ces deux dossiers n'est pas claire dans les propos de l'eurodéputée. "La violence endémique et gratuite vient aujourd'hui d'une population d'origine étrangère (...) et qui s'exprime bien souvent à travers une haine anti-française et anti-blancs", un racisme "nié, minimisé voire pas pris en compte", a-t-elle déclaré ce vendredi.
Marion Maréchal n'affiche cependant pas de complaisance avec le suspect, assurant que sa volonté est que les personnes reconnues coupables de meurtre soient placées en prison avec une peine de perpétuité réelle, dénonçant le "dysfonctionnement majeur de notre Justice".
BFM TV